Les unités de biométhanisation proposées par Walvert avec une puissance installée de 732kWé permettent de faire en moyenne une économie d’émission de CO2 d’environ 2.400 tonnes par an et donc une réduction du bilan carbone.
Le bilan carbone de l’unité est dressé sur base de la méthode d’analyse du cycle de vie en considérant la construction et l’exploitation de l’unité (hypothèse : 20 ans). Le bilan carbone a été établi en tenant compte des différentes sources d’impacts (impacts négatifs pour l’environnement: construction, transport des intrants, émissions fugitives) et évitement d’impact (impacts positifs pour l’environnement: évitement engrais chimique, évitement énergies fossiles).
Un expert indépendant a établi le calcul sur ces hypothèses afin d’objectiver l’impact CO2. En moyenne, les unités de biométhanisation développées par Walvert ont un impact globalement positif (les économies de CO2 sont supérieures aux émissions de CO2) et contribuent à la réduction du bilan carbone:
- La construction du site et son éventuel démantèlement a un impact négatif de 4,07 kg de CO2 / MWh é net (hypothèse théorique : durée de vie de 20 ans de l’unité, l’unité peut en réalité être exploitée durant plus de 50 ans).
- Les émissions fugitives des gaz à effet de serre (GES) sont estimées à 1%, ce qui a un impact négatif pour l’environnement de 37,32 kg de CO2 / MWh é net.
- La production des intrants (fumier, lisier, tonte de pelouse, fientes de poules, ensilage de maïs, déchets verts, etc.) : l’impact CO2 est nulle pour les résidus, est négatif pour l’ensilage de maïs (culture dédiée) mais positif pour les effluents d’élevage qui émettent des GES naturellement en restant stockés à la ferme ou en bord de champs. L’impact global est négatif et estimé à 27,79 kg de CO2 / MWh é net à cause des 3.000 t de maïs. Toutefois, l’objectif de Walvert est de diminuer la quote-part de maïs à moyen terme, ce qui permettra d’améliorer encore l’impact CO2.
- Le transport des intrants dans un rayon de 10 km a un impact négatif pour l’environnement de 7,42 kg de CO2 / MWh é net.
- La valorisation de la chaleur à 45% (moyenne par projet) permet d’éviter 139,92 kg de CO2 / MWh é net. La vision de Walvert est de valoriser au mieux la chaleur, compte tenu des contraintes et donc l’impact positif peut encore être plus élevé.
- La substitution de l’utilisation des engrais chimiques des agriculteurs par l’utilisation du digestat (fertilisant) produit par l’unité permet d’éviter 90 kg de CO2 / MWh é net.
- L’électricité produite est réinjectée dans le réseau et remplace donc de l’électricité mixte belge, soit un impact positif de 270 kg de CO2 / MWh é net.
Compte tenu des impacts négatifs et positifs, un projet de biométhanisation de Walvert permet d’économiser 423,32 kg de CO2 / MWh é net. Considérant une puissance installée de 732 kW é avec un taux de fonctionnement de 8.200 h et une autoconsommation sur site de 6%, la production électrique réinjectée est de 5.642 MWh é net (732 * 8.200 * 94%). Le projet économise donc au total 2.388 tonnes de CO2 par an (423,32 * 5.642).
Voici les résultats dans un tableau synthétique:

Pour en savoir plus sur la politique de la Région Wallonne en matière de réduction des émissions de Co2, rendez-vous sur la page de la Région.