Ces dernières années, de nombreux citoyens et pouvoirs publics ont marqué leur volonté de lutter contre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre.

Nous pouvons notamment citer les grands enjeux poursuivis par les entreprises, par les citoyens ou les pouvoirs publics :

  • La sortie du nucléaire en Belgique,
  • L’économie circulaire,
  • Le zéro déchets,
  • La COP26[1],
  • L’amélioration de l’empreinte carbone,
  • La hausse du prix de l’énergie (le prix moyen de l’électricité et du gaz a plus que triplé entre janvier 2021 et décembre 2021[2]),
  • Les risques de délestage,
  • La délocalisation des emplois.

Le projet de biométhanisation visé ici s’inscrit donc dans une démarche de répondre à ces nombreux enjeux et objectifs :

  • La production d’énergie permettra, pour une petite partie, de combler la perte d’énergie produite suite à la sortie du nucléaire.
  • Le projet s’inscrit dans une économie circulaire : les déchets locaux sont valorisés localement en énergie et le digestat issu de la  biométhanisation est utilisé comme un fertilisant local pour les cultures avoisinantes. Les cultures se nourrissent notamment de ce digestat pour croître. Celles-ci, soit alimentent le cheptel local (bétail) ou soit sont coupées et récupérées dans le processus de biométhanisation.
  • Le projet s’inscrit dans un projet de zéro déchets où un maximum de déchets biodégradables autour de l’unité sont repris dans le processus de biométhanisation : cela peut être des tontes de pelouse (venant de privés ou de parcs publics) ou encore de l’herbe en bord de route. Selon l’implantation du projet, il peut être envisagé de récupérer certains déchets issus de l’agroalimentaire.
  • Le projet rencontre plusieurs objectifs poursuivis par la COP26 : une alternative au charbon comme énergie, la plantation d’arbres autour du projet, l’installation de bornes de recharges électriques, l’investissement dans l’énergie renouvelable, l’amélioration de la biodiversité…
  • Le projet permet d’économiser environ 2.400 tonnes de CO2 par an (pour une puissance installée de 732KWé), ce qui permet une amélioration de l’empreinte carbone.
  • La projet vient proposer des solutions plus économiques pour les consommateurs de chaleur (gaz ou mazout). Avec le réseau chaleur prévu, l’énergie thermique verte issue de la biométhanisation est généralement vendue à un prix inférieur au marché. Les bénéficiaires basculent donc vers une énergie verte à un prix réduit que l’énergie fossile qu’ils utilisent actuellement.
  • Le projet va permettre de limiter les risques de délestage localement. La production d’énergie locale permettra d’assurer aux riverains l’accès à l’énergie et de moins subir les risques de délestage.
  • Le projet génère deux emplois directs pour la société agricole qui sera créée pour la gestion de l’unité de biométhanisation et deux emplois indirects (dans le milieu essentiellement agricole). Comme le projet est agricole et local, ces emplois ne sont pas délocalisables.

De nombreuses énergies renouvelables peuvent être envisagées. Encore méconnue, la biométhanisation offre de nombreux avantages que les autres énergies ne proposent pas. A titre d’exemple, la biométhanisation permet de fournir une énergie constante toute l’année ou encore de produire un carburant vert pour des chaudières en entreprises, ce que ne permettent pas les panneaux solaires et les éoliennes.

Notre approche dans la conception de nos unités de biométhanisation est locale et durable:

  • La majorité des déchets se situent dans un rayon de 5 à 15km.
  • Le réseau de chaleur (enterré) bénéficie aux consommateurs thermiques proches de l’unité (maximum 3 km).
  • Les cuves du digesteur et de stockage sont enterrées de 4 mètres, ce qui laisse 3 mètres de béton (la hauteur des cuves est de 7 mètres).
  • Le site est entouré d’un talus ainsi que de haies et arbres de même essence que la flore locale, améliorant d’une part la biodiversité et d’autre part, l’intégration paysagère du projet.
  • Les travaux agricoles restent dans les mains des agriculteurs locaux: nous leur proposons des contrats de sous-traitance.
  • L’électricité est injectée dans le réseau local (enterré) et donc alimente les citoyens les plus proche.
  • Les agriculteurs et citoyens peuvent devenir actionnaires de l’unité ou financer le projet par un prêt subordonné ou une plateforme de crowdfunding.
  • La communication de Walvert est transparente, honnête et intègre.
  • Le maïs alimentant l’unité ne dépasse pas annuellement 20% du total des matières ingérées avec une volonté de limiter à 10% après quelques années d’exploitation.
  • Les partenaires participants aux projets (communes, PME, agriculteurs) sont alimentées en énergie thermique (chaleur) et/ou électrique (électricité) à un prix inférieur au marché.
  • Le site est autonome en eau: nous utilisons uniquement l’eau de pluie récoltée sur le site. Aucun rejet dans les égouts. En cas de fortes pluies, l’eau excédentaire est pompée vers nos cuves.
  • Le fertilisant issu de la biométhanisation, le digestat, est disponible pour les agriculteurs locaux et les citoyens.
  • Selon l’implantation du projet, installation de bornes de recharge pour voitures électriques et/ou station bioCNG.

[1] Source : https://ukcop26.org/

[2] Source : https://my.elexys.be/MarketInformation/IceEndexAverage.aspx